• Mary Wollstonecraft (Salyna Cushing-Price)

    Mary Wollstonecraft (Salyna Cushing-Price)

    4ème page de couverture :

    "Suite à un défi lancé par Lord Byron, la jeune Mary Godwin a toutes les peines du monde à trouver l’inspiration.

    C’est alors qu’elle trouve dans les affaires de sa défunte mère, un curieux carnet…

    Entre vérités et mensonges, entre la vie et la mort, cette lecture va changer le cours de l’histoire… "

    Mary Wollstonecraft (Salyna Cushing-Price)

    Auteur : Salyna Cushing-Price

    (Lune-Ecarlate) 

    Date de parution : 05 Février 2014

    Mary Wollstonecraft (Salyna Cushing-Price)

    Je tiens à remercier Nathy des Editions Lune Ecarlate pour l’envoi de ce deuxième service presse de cette année. J’ai lu Provocation policière et ce dernier à la suite, les deux livres faisant à peu près le même nombre de page, soit une vingtaine pour chaque.

    J’ai cherché durant un moment ce que pouvait signifier la couverture, qui ne m’a fait ni chaud ni froid, me demandant à quoi pouvait correspondre tous les détails et ce n’est qu’une fois la lecture terminée que j’ai compris. Bien entendu, je ne vous dévoilerais pas ce à quoi cela coïncide, mais c’est du plus juste et tout simplement en concordance avec le récit.

    L’histoire débute dans une villa, en 1816 où cinq amis aiment se raconter des histoires à faire peur. Il y à donc Lord Byron, un poète qui aime avoir l’attention de ses pairs en toute circonstance, puis John Polidori, médecin émérite, mais qui préfère ne pas trop parler, ensuite vint Claire Clairmont, jeune future maman, puis Percy Shelley qui semble aimer parler de la mort et taquiner tout le monde avec et enfin Mary Godwin, jeune maman dont la vie ne l’a pas épargné. Dès la première page nous savons que Mary à perdu sa mère à la naissance, mais qu’elle à perdu également son enfant née bien trop tôt. Le destin mortuaire semble l’entourer d’une aura persistante. Lors de cette réunion entre amis, ils décident de se mettre à écrire, chacun de leur coté, une histoire qui serait capable d’effrayer. Nous suivons Mary dans l’écriture de son histoire durant quelques temps, jusqu’à ce qu’elle décide de trouver de l’inspiration ailleurs que dans son esprit.

    « Peut-être que la morbidité qui entoure la défunte lui donnera des idées. Mary a toujours aimé lire ses romans. La liste n’est pas longue, mais très variée sur les thèmes abordés : éducations des filles et des garçons, quelques récits critiquant le mariage. Et surtout son grand œuvre : un pamphlet philosophique sur la place des femmes dans la société anglaise. En somme, de quoi motiver ces dernières à l’émancipation. Le mode de vie de Mary est proche de ce que sa mère avait imaginé dans ses livres. Et puis comme son père l’y encourage, intellectuellement, elle ne s’impose aucune autocensure, toute idée est sujette à réflexion. »

    Pour cette époque, c’est une femme qui aime lire, qui à une vision de la femme moins conventionnelle et surtout, elle à son libre arbitre, que se soit dans le choix de ces amis que de ces lectures, ce qui ne fait pas d’elle un simple pantin suivant à la lettre ce que son compagnon lui dit, bien qu’elle lui cache des choses. C’est en tentant de trouver sa propre muse, qu’elle va faire la découverte surprenante d’un objet : un carnet de cuir, scellé. Lire ou ne pas lire ? La tentation est grande de savoir ce qu’il recèle de secret, surtout que Mary pense qu’il s’agit de l’œuvre de sa défunte mère. J’ai été happé par une histoire encore trop courte. Les pages défilent très vite tant j’ai eut envie de savoir ce qu’il pouvait y avoir à l’intérieur de ce carnet. Beaucoup d’éléments sont découverts, nous allons de surprises en surprises, apprenant également l’existence d’un certain V.F. , qui en réfléchissant bien, nous le connaissons tous, il suffit d’arriver à la toute dernière page pour comprendre qui il est véritablement. De plus rappelez-vous la couverture, regardez-là de nouveau, vous allez comprendre très vite de qui je parle ! Et sinon, je vous l’aie mis en spoiler à la fin de mon avis.

    L’histoire est alléchante, l’auteur nous donne envie d’en savoir plus, de tout savoir tout de suite et parfois j’ai eut des envies de gifler Mary pour qu’elle lise plus vite le fameux carnet afin de nous dévoiler encore plus d’éléments. Le début de toute chose prendrait vie entre ses mains… J’ai pu ressentir la peur de la personne qui écrivait, expliquant les gestes qu’il effectuait, le mettant dans une situation périlleuse, mais aussi mettant en action ce qui ne sera probablement jamais considéré comme le tout premier geste de premiers secours, car non connu. Un bon mélange de réalité et du passé d’un personnage important qui va bouleverser le quotidien de Mary.

    « Peu à peu, le doute sur ce qu’elle a lu la submerge… Et si elle s’était complètement fourvoyée sur les intentions du médecin ? Ce fut une discussion avec le Dr Polidori qui l’avait perturbée quelques soirées auparavant. Alors que Byron et celui-ci tenaient une conversation houleuse où le jeune homme avait eu le malheur de contredire le Lord, le clinicien réfutait violemment les accusations de dépravation dont il était la victime. Oui, pour son métier il devait voir des femmes nues, vivantes et mortes. Non, il n’avait pas d’envie malsaine sur les corps inertes des malheureuses pendant les analyses post-mortem. »

     

    ATTENTION SPOILER !
    Il s'agit de celui qui à crée le premier homme différent de l'histoire.
    Quoi? Vous croyiez vraiment que j'allais vous dire son nom? V.F. est un homme brillant, un médecin charlatan qui à osé utiliser l'électricité pour réveiller la bête! ;)
    Bien entendu tout n'est que fiction, quoique...

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    babelio

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