• Sidhe, La Diseuse d'Ombres - T1

    Auteur : Sandy Williams


    473 pages

    Thème : Bit Lit

     

    Fait partie de la trilogie Sidhe de Sandy Williams

     


     

    4ème de couverture :

    « McKenzie Lewis est différente : non seulement elle voit les faes mais, elle a le pouvoir de retrouver leur trace lorsqu’ils se téléportent. Capacité inestimable pour le roi des faes qui tente d’arrêter les rebelles sanguinaires. Mais lorsque Mac est enlevée par ces derniers, elle se retrouve confrontée à un dilemme : placer sa confiance en Kyol, le maître d’armes du roi qu’elle aime en secret depuis dix ans, ou en Aren, le meneur des rebelles qui tente de lui montrer le véritable visage de la cour…»

    « Un vrai coup de cœur. Ce livre a tout ce qu’il faut pour plaire. Impossible de le reposer. » Marika Gallman, auteure de la série Maeve Regan

    Sidhe, La Diseuse d'Ombres - T1

     Que dire sinon j’ai adoré ce tome ? Explications ! 

    Dès le début, j’ai été happé par le récit, la lecture est fluide, l’action arrive dès les toutes premières pages, impossible de s’ennuyer, impossible de lâcher ce tome. Mais reprenons du début, si ce n’est que le début est déjà prenant. 

    McKenzie, une jeune femme qui à le don de double vue, une diseuse d’Ombres plus précisément, vivant dans notre monde, mais et il y à toujours un mais, elle n’est pas tranquille. Le monde des Faes et plus précisément la Cour, prend soin d’elle, en échange de ses qualifications. En effet, elle est la meilleure diseuse d’Ombres ou plus communément appelée Nalkin-Shom et tout ce qui s’y rapporte en font une sacré légende dans leur monde. Son ‘travail’ consiste à dessiner des cartes qui montrent où sont partis les Faes, leur meilleure pisteuse. 

    McKenzie est une femme qui, à part ce don, est ordinaire, dans tous les sens du terme : elle est jolie, mais sans plus, à peur de tout ou presque, mais elle sait se battre et résister quand il le faut. Elle n’a pas de force surhumaine, juste une force de jeune femme. Elle hésite beaucoup, entre son monde et la technologie qui n’existe pas dans le Royaume, le monde des Faes, mais aussi entre la guerre qui ne semble pas vouloir s’éteindre au Royaume, faisant des morts des deux cotés : les Rebelles et la Cour. McKenzie fait partie de la Cour, ceux qui ont le pouvoir ! 

    Dès le premier chapitre, McKenzie est enlevée, alors qu’elle était aux cotés de Kyol, lui qui était venu la chercher pour la mettre en lieux sûr, les Rebelles ayant découvert son identité, mais ils la récupèrent et l’entrainent… Ailleurs ! Rebondissements, suspenses, échecs, blessures, rien ne sera épargné à McKenzie. Elle ne fait pas partie des pleureuses, mais c’est une battante et c’est ce que j’ai vraiment apprécié, qu’elle ne se laisse pas faire, qu’elle arrête d’être manipulée, de se laisser conduire en quelque sorte. En plus, c’est une véritable emmerdeuse, ingénieuse également et passionnée, elle ne sait pas, ne connait pas la demi-mesure, que se soit en amour ou en combat.

    « Sept ou huit mètres. Est-ce que j'arriverai à sauter aussi loin ?
    -Tu compliques inutilement les choses.
    Je tressaille au son de sa voix. Il se rapproche. Il sait que je suis là.
    Je serre les dents, refusant de céder à la panique. Les rebelles ne me tueront pas tout de suite, j'en doute. Ils vont essayer de se servir de moi. Ils voudront me retourner contre la Cour, m'obliger à lire les ombres. Ils ne me feront probablement pas de mal avant d'être sûrs que je ne coopérerai pas. Je devrai disposer de quelques secondes pour agir.
    J'essuie la sueur sur mon visage et me concentre sur la grue dehors. Sept ou huit mètres. Pas le choix? Je dois sauter.
    Je ne me laisse pas le temps de revenir sur ma décision. Je cours jusqu'à la bande en plastique, passe par-dessus...
    -Non, attend ! »
     

    D’ailleurs, en amour, qu’elle se sente perdue, je peux le comprendre aisément avec deux hommes qui semblent vouloir prendre soin d’elle. Kyol est celui qui l’à, en quelque sorte, trouvé. C’est un homme d’honneur, le maitre d’arme du roi de son Royaume. Il semble froid, mais à chaque fois qu’il se retrouve avec McKenzie, il montre quelque chose qui se rapproche de la tendresse, lui donne un petit surnom affectueux Kaesha, de l’amour même. Il fait passer le Royaume avant l’amour qu’il lui porte, mais dix ans, c’est long pour se déclarer, surtout que McKenzie avait 16 ans à l’époque où elle est tombée amoureuse de lui… Quand au deuxième, Aren le Rebelle, dont son vrai surnom fait trembler les chaumières, il est aussi charismatique que Kyol, mais chacun est dans son propre camp, deux ennemis, mais ils se battent pour avoir la paix dans leur monde. Ce triangle amoureux apporte énormément de questions, sur chacun des protagonistes concernés. Chacun à son charme, mais pas de physique avantageux comme la plupart des séries, là, ils sont montrés avec leurs défauts et cela fonctionne du tonnerre. Ils ne sont pas tout beau tout mignon, tout propre sur eux, non, la réalité de la guerre est sale, sanglante et triste.

    « Je n'aurais pas dû le gifler. C'est un truc de fille faible. J'aurais dû lui coller mon poing dans la figure. » 

    Les Faes ont leurs propres idées, leurs propres vies, bien différentes de la notre, une culture impressionnante, une richesse différente, de la magie certes, mais ce n’est pas ce que j’ai pu lire ailleurs. Les "edarratae", ces petits éclairs bleus ou blancs selon qui se trouve où, mais qui apportent et démontrent le désir, l’union sacré chez eux qui s’apparente à une forme de mariage, mais en bien plus solide qu’un simple morceau de papier. Tant de choses dites en un tome, sans que cela ne soit pesant, bien au contraire, les petits flash back de McKenzie sont légers et apportent juste ce qu’il faut pour comprendre la situation dans laquelle elle se trouve. Les compromis ne sont pas évidents, les concessions encore moins. Entre complots, trahisons, désirs, amours, que va-t-il réellement lui arriver ? S’en sortira t-elle indemne ?

    « - Si j’étais un type bien, dit-il, je reconnaîtrais que Taltrayn est un fae honorable, qu’il t’aime et qu’il prendrait soin de toi. Je m’éclipserais et te laisserais avoir l’homme que tu as toujours voulu. Mais je ne suis pas quelqu’un d’aussi bien que Taltrayn, McKenzie. Je ne le serai jamais, et je refuse de renoncer. Je me battrai pour avoir la chance d’être avec toi. » 

    Il ne faut pas oublier les personnages secondaires. Paige, la meilleure amie, d’ailleurs la seule amie de McKenzie qui lui passe tout sans exception. Naito, Lena, Lorn, Kelia, Sethan, Radath… Tous ont une grande importance dans ce tome, chacun à sa place et malheureusement la guerre ne fait pas beaucoup d’heureux. Une pensée pour ceux qui ne suivront pas dans le tome deux physiquement, mais je souhaite sincèrement que la suite sera plus heureuse et que la paix régnera dans le cœur de chacun. Un très bon tome, et je pense que la trilogie le sera, avec autant d’actions et un soupçon de romance, elle ne peut que réussir, surtout lorsque l’on comprend dès les premières pages que notre héroïne est toujours vierge, du moment que l’auteure n’en fait pas une nympho, je suis sur de la réussite de Sidhe !

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